Les facultés de médecine ignorent la crise climatique

Pourtant, l’impact du climat sur la santé est considérable. Aux États-Unis, l’enseignement du changement climatique est obligatoire dans 65 % des cursus de médecine.

Les facultés de médecine ignorent la crise climatique

La crise climatique, du moins en Italie, ne semble pas affecter les établissements universitaires des facultés de médecine. On ignore le problème ou on l'élimine à la source, afin de ne pas compliquer leur fonctionnement. Pourtant, l'impact de la crise climatique sur la santé est énorme : il suffit de penser à l'augmentation des maladies respiratoires, des maladies liées aux vagues de chaleur et à la sécheresse, et de certains virus devenus particulièrement redoutables. S'ajoutent à cela les répercussions de la crise climatique sur toute la chaîne alimentaire, avec une série de problèmes allant de… déchets alimentaires, jusqu'aux difficultés accrues liées à sa conservation et à son utilisation en toute sécurité. Enfin, des secteurs entiers de la médecine, comme la chirurgie, utilisent massivement des matériaux à base de polluants, à commencer par plastique.

Nous aurons de plus en plus besoin de médecins formés et dotés de compétences spécifiques, notamment en lien avec la crise climatique et ses conséquences. Des médecins capables de conseiller sur le diagnostic et le traitement, mais surtout sur les outils disponibles pour prévenir les maladies liées au climat. crise climatique

Aux États-Unis, pays toujours à la pointe de l'innovation, même dans le secteur de l'éducation, le pourcentage d'écoles de médecine où le changement climatique est enseigné est passé de 27 % (en 2019) à 65 % (en 2022). Il est temps qu'en Italie aussi, les prestigieuses facultés de médecine prennent conscience de cette évolution et intègrent des modules sur la crise climatique dans leurs cursus. 

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